Cadre légal
Le décret n° 2020-256 du 13 mars 2020 mis à jour le 2 novembre 2022
(https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000041722970/2022-11-02/) relatif au dispositif de signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement et d'agissements sexistes dans la fonction publique définit le dispositif à mettre en œuvre pour toute personne morale de droit public de plus de 50 agents.
Le dispositif de signalement doit comporter :
- Une procédure de recueil des signalements effectués par les agents s'estimant victimes ou témoins de tels actes ou agissements ;
- Une procédure d'orientation des agents s'estimant victimes de tels actes ou agissements vers les services et professionnels compétents chargés de leur accompagnement et de leur soutien ;
- Une procédure d'orientation des agents s'estimant victimes ou témoins de tels actes ou agissements vers les autorités compétentes pour prendre toute mesure de protection fonctionnelle appropriée et assurer le traitement des faits signalés, notamment par la réalisation d'une enquête administrative.
Le dispositif de signalement peut être mutualisé par voie de convention entre plusieurs administrations, collectivités territoriales ou établissements publics. Il peut également être confié aux centres de gestion.
Tout employeur a également une obligation de prévention des agissements de harcèlement moral et des agissements de harcèlement sexuel, des comportements considérés comme une forme de violence pour les travailleurs les subissant et faisant partie des risques psychosociaux.
Ainsi par extension des notions d’alerte professionnelle aux signalements des actes de violence, de discrimination, de harcèlement et d'agissements sexistes cette obligation peut aussi peser sur toutes les entreprises de plus de 50 salariés au même titre que la collecte d’alerte et la protection des lanceurs d’alertes.
Une plateforme externe sécurisée et confidentielle vous permet de répondre aux besoins d’information, de collecte, de traitement et de suivi des signalements.